Hier sortie sur le no-kill de Tarbes sur l’Adour au streamer pour votre guide de pêche. En effet, les éclosions se faisant rares et l’envie d’explorer un peu plus cette technique me titillant, j’ai décidé d’y consacrer la fin de saison. J’ai investi dans une soie WF7 tête plongeante S3 pour les rivières du coin et les lacs, ma canne est une vieille sert 7/8 en 9,6′ inusable. Les streamers sont montés maison et ont déjà donné de bons résultats sur la Neste.
Le no-kill de Tarbes se situe en ville, ce qui est un peu déconcertant pour un type de la campagne mais Tarbes n’est pas non plus une grande ville. Le no-kill est entre 2 ponts squattés par des SDF et cela aussi fait bizarre… Quand on voit le matos que l’on trimballe pour pêcher et ces personnes qui n’ont pas grand chose pour vivre, on se sent rapidement mal à l’aise…
Aujourd’hui, c’est donc l’inauguration de la nouvelle soie; premier posé: bing, cette jolie fario! Incroyable, je me dis que la journée s’annonce sous les meilleurs hospices! Je la prends dans un gros bouillon façon nymphe en faisant de petites animations en montée/descente. Au final, ce sera le seul poisson sur le no-kill de Tarbes. J’apprendrai plus tard que ce parcours s’est fait défoncé, quel dommage.
Mais la pêche ce n’est pas qu’un joyeux loisir égoïste, c’est aussi un peu de civilité quand on trouve des poubelles dans l’eau. 20 minutes pour la rivière, ce n’est pas grand chose…
Au final, je rentrerais satisfait de mes 2 heures sur ce no-kill, conforté dans l’idée que le streamer est une technique à part entière destinée à faire bouger du gros poissons.